Rencontres autour de l'entrepreneuriat : Guillaume Charhon

Le goût de l'entrepreneuriat est né très tôt chez Guillaume Charhon, Directeur Technique de Teemo. Rencontre avec un passionné.

Guillaume Charhon - entrepreneuriat

Comment est né votre goût pour l’entrepreneuriat ?

Je suis passionné par l’informatique depuis mon adolescence. J’ai de plus toujours aimé réaliser mes propres idées de A à Z. Par exemple, j’ai développé et vendu mes premiers programmes pour calculatrice Casio sur eBay au lycée !


Quel a été le déclic / le moment charnière qui vous a poussé à vous lancer ?

Après mon école d’ingénieur, je suis parti un an pour faire du volontariat international en entrerpise (VIE) aux USA. Je ne pouvais pas m’empêcher de travailler sur mes projets d’apps mobiles le soir et le week end. Au terme de mon VIE, mon employeur m’a proposé un poste que j’ai refusé. Je me suis dit que le moment était venu de me lancer à temps plein.


Quelles sont les qualités principales que tout entrepreneur doit détenir selon vous ?

  • La capacité d’adaptation : arriver à se remettre en question pour que les idées développées correspondent à un réel besoin au bon moment. 
  • La résilience : développer un projet complet requiert beaucoup d’étapes. Arriver au bout est un parcours du combattant. 
  • La polyvalence : au démarrage d’un projet, l’équipe est souvent très petite. Il faut savoir faire un maximum de tâches.

Que ces points n’empêchent personne d’avancer, on ne peut apprendre qu’en se lançant !


Depuis combien de temps occupez-vous ce poste ?

10 ans déjà ! Mais je ne sais pas si on peut parler de poste. J’ai commencé par créer des apps mobiles tout seul dans mon studio. Puis, toujours dans le même domaine, j’ai créé une startup que j’ai revendue. Depuis 5 ans, j’ai co-fondé Teemo, un service de publicité ciblé pour les magasins physiques.


Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui n’ose pas se lancer ?

Pour reprendre un vieux slogan de La Française des jeux : 100% des gagants ont tenté leur chance… Plus sérieusement, je ne connais personne qui regrette de s’être lancé. Il est par ailleurs très difficile de développer un projet en parallèle de son travail. Mon conseil principal est de bien comprendre quelles raisons nous font hésiter, les évaluer, et faire le grand saut si elles ne sont pas fondés. Une aventure entreprenariale n’est jamais du temps perdu.

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