3 questions à un formateur en création vidéo

Un formateur en création vidéo du Vlipp témoigne de ses bonnes pratiques : être à l'écoute du stagiaire, comprendre ses besoins et trouver la bonne méthode : retrouvez son témoignage sur Topformation.fr ! 

Après ses études à l’école Cinécréatis de Nantes, Fabien Dolbeau a travaillé quatre années en tant que technicien audiovisuel sur plus d’une trentaine de tournages tels que le long-métrage La DorMeuse Duval de Manuel Sanchez avec Delphine Depardieu et Dominique Pinon mais également pour Arte et Capa production. Fabien est aujourd’hui formateur au Vlipp où il accompagne et forme des professionnel·le·s dans la création vidéo.

Fabien Dolbeau - Vlipp Fabien Dolbeau
Formateur spécialisé dans la création de vidéo
chez Le Vlipp

Quel a été ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?


Fabien Dolbeau : "J’ai fait des études dans l’audiovisuel mais déjà dès le bac, j’avais l’option cinéma. Après mes études, j’ai travaillé pendant 4 ans sur des tournages. J’ai essayé beaucoup de métiers ! J’ai commencé par la fiction en étant accessoiriste, à la déco… J’ai aussi travaillé en tant qu’électro, au cadrage, pour le cinéma, la télévision, tournage de clips, etc. Quand tu es intermittent du spectacle, tu es constamment en recherche d’emploi. C’est comme ça que je suis tombé sur l’annonce du Vlipp. D’après la description, ça m’a semblé parfait, vraiment ce que je recherchais : j’étais à ce moment là engagé dans des associations et je cherchais de plus en plus à travailler dans un secteur en accord avec mes valeurs." 


Qu’est ce qui t’a donné envie de travailler dans l’audiovisuel ?


F.D. : "J’ai toujours été attiré par le cinéma ! Depuis que je suis petit, je regarde des films. Je voulais être Spielberg ! Après, je me suis davantage intéressé à la technique. J’ai toujours eu cet amour pour l’image."


En quoi consiste ton activité au quotidien ?


F.D. : "Mon activité consiste à accompagner les contributeur·trice·s bénévoles du Vlipp à travers les formations cadrages et montages. Je m’occupe purement de la partie technique : je leur donne des conseils, je les forme à la caméra et au montage. Je m’occupe également des actions d’éducation aux médias et des formations professionnelles."


Quelle est la partie de ton métier qui te plaît le plus ?


F.D. : "En tant qu’accompagnateur, ce qui me plaît le plus c’est de voir des profils différents. Grâce à ça, j’apprends en apprenant ! En tant que formateur, c’est le plaisir de transmettre mes compétences. Je trouve qu’il y a quelques années, tous ceux qui étaient chef opérateur ou autre n’aimaient pas forcément partager leurs savoirs aux jeunes, ce que je trouve dommage. Dans tous domaines, pouvoir transmettre son héritage, ses compétences, c’est une chance !"


Quel est ton rôle en tant que formateur au Vlipp ?


F.D. :"Mon rôle en tant que formateur, c’est d’étudier les besoins et demandes des stagiaires. Ensuite, c’est de leur proposer la bonne méthodologie pour apprendre de manière efficace et qu’ils ressortent de la formation satisfaits et avec plein de compétences en plus. Ma collègue Yaiza accompagne sur l’écriture audiovisuelle et journalistique. Moi, je m’occupe de la partie technique : comment filmer ? Quelles sont les règles de cadrage ? Quel matériel utiliser ? Du matériel pro ou simple ? Je donne des conseils pour être efficace sur un tournage. La partie technique sur un tournage, c’est seulement 30% du travail. Les 70% restants, c’est la méthodologie et la préparation !


Pour toi, c’est quoi une bonne formation ?


F.D. : "Pour moi, une bonne formation, c’est répondre aux demandes des stagiaires, être à l’écoute et s’adapter pendant la formation. Le point fort dans une formation, c’est la posture du formateur. Il faut être en connivence avec les stagiaires. Au Vlipp, on prend le temps d’échanger avec les stagiaires avant d’attaquer le plat de résistance ! Pour comprendre les doutes, ce qui peut faire peur. Ensuite, on a une partie théorique en écriture et en technique. Et on met tout de suite ce qu’il·elle·s apprennent en pratique en les faisant écrire, tourner et monter. À la fin de la journée, on prend un temps pour savoir si ça correspondait à leurs attentes, s’ils ont encore des inquiétudes. Si c’est le cas, on reprend un moment pour essayer d’en venir à bout."


Si vous souhaitez vous former à concevoir et produire des contenus vidéos, contactez le Vlipp pour plus d’informations

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