L’architecte des SI, pilier de la transformation numérique

À l’ère du numérique, les entreprises souhaitant rester compétitives ont besoin d’un architecte des systèmes d’information (SI) pour assurer la cohérence de leur évolution.

À l’ère du numérique, les entreprises souhaitant rester compétitives ont besoin d’un architecte des systèmes d’information (SI) pour assurer la cohérence de l’évolution de leurs solutions informatiques, tout en veillant à anticiper leurs besoins à long terme. Son rôle est crucial pour éviter les écueils d’un système fragmenté et garantir aux entreprises une transformation digitale réussie et pérenne. Conscient des enjeux, CentraleSupélec Exed organise des formations permettant de maîtriser toutes les dimensions de ce métier. Rencontre avec le responsable pédagogique, Pierre-Frédéric Rouberties.

L’architecte des systèmes d’information : chef d’orchestre de l’infrastructure numérique des entreprises.

L’architecte des SI agit comme le chef d’orchestre de l’infrastructure numérique d’une entreprise. Il est garant d’une vision cohérente des solutions informatiques et oriente la direction des systèmes d’information (DSI) en prenant des décisions stratégiques sur les technologies à construire et à mettre en place. Cet expert bâti le SI de l’entreprise afin d’éviter une mauvaise planification entraînant des investissements supplémentaires et compromettant la capacité d’évolution des solutions.

« L’architecte des SI crée des solutions robustes, flexibles et évolutives. En travaillant en étroite collaboration avec les équipes de développement et les fournisseurs, il installe des briques informatiques, éléments constitutifs de l’architecture globale du système. Son rôle est d’assurer la cohérence d’ensemble et d’éviter le piège d’un patchwork informatique, souvent coûteux et difficile à maintenir. En l’absence d'un cap clair, les entreprises risquent de multiplier les solutions incohérentes, ce qui instaure un système complexe à gérer », précise Pierre-Frédéric Rouberties.

Le cycle de vie des solutions informatiques s’étend généralement sur 10 à 15 ans. Cela signifie que chaque décision doit être envisagée non seulement pour répondre aux besoins actuels, mais aussi pour anticiper les évolutions à moyen et long terme. L’architecte des systèmes d’information prend en compte l’ensemble du cycle de vie des solutions, de leur mise en œuvre initiale à leur adaptation continue, garantissant ainsi leur pérennité dans un environnement en constante mutation.

Une expertise cruciale

Les contraintes budgétaires et les délais peuvent pousser l’entreprise à privilégier des solutions immédiates. « L'expertise de l'architecte des SI devient alors cruciale. Pendant que les équipes se concentrent sur l'urgence de livrer des résultats rapidement, l’architecte maintient une stratégie à long terme, anticipant les besoins futurs et évitant les écueils d'une solution trop limitée dans le temps. Il est, en quelque sorte, le garant du "temps long" au sein de l’entreprise », poursuit Pierre-Frédéric Rouberties.

Dans les grandes entreprises, on compte généralement un architecte des SI pour une centaine de collaborateurs, tandis que les petites et moyennes entreprises (PME) ne disposent pas toujours de ce poste. Il existe également des sociétés spécialisées en architecture des systèmes d’information qui peuvent apporter des compétences externes.

Enfin, l’architecte des systèmes d’information ne se limite pas à la gestion technique. Après avoir évalué les solutions informatiques, et fait le tri, ce conseiller présente les meilleures options aux décideurs, et les aide à choisir. Cela exige une clarté dans son discours.

CentraleSupélec Exed : acquérir les hard skills et les soft skills de l’architecte des SI

Le rôle de l’architecte des SI est clé dans la transformation numérique de l’entreprise. Il veille à ce que cette dernière reste compétitive et agile face aux innovations technologiques. Pour y parvenir, l’architecte doit tout d’abord maîtriser l’état de l’art de la technologie, pour être au fait de dernières nouveautés.

Ce professionnel doit également travailler avec méthode, en partant des besoins pour développer des scénarios. Cela suppose d’analyser les forces et les faiblesses de chaque solution, puis de proposer la meilleure alternative à l’entreprise. Enfin, un bon architecte des SI possède des soft skills, soit des compétences transversales, comme la communication, la vulgarisation, la pédagogie, l’écoute, ou encore le leadership pour convaincre de l’intérêt des solutions innovantes.

« Beaucoup de futurs architectes des SI sont des férus de technologie, mais ils sont aussi introvertis, ne savent pas prendre la parole en public, et ne sont pas capables de négocier. La maîtrise des soft skills distingue un bon architecte d’un excellent architecte », indique Pierre-Frédéric Rouberties.

Former les Architectes SI de demain

CentraleSupélec Exed pilote des formations permettant d’acquérir les 3 familles de compétence : maîtrise de l’état de l’art, méthode et soft skills. Il s’agit de formations executives, destinées aux actifs ayant déjà 5/10 ans d’expérience dans le digital, comme les architectes des SI salariés, les développeurs, les gestionnaires d’infrastructures numériques, ou encore les consultants ESN voulant devenir architectes.

En effet, l’architecte des SI est un métier accessible aux professionnels expérimentés souhaitant évoluer dans le domaine de l’architecture des systèmes d’information. « Les apprenants doivent avoir fait des projets, ou mis en œuvre des solutions informatiques. Il faut une appétence pour construire de nouvelles choses, désigner, résoudre des problèmes technologiques. L’architecte des SI est curieux et orienté vers les innovations », poursuit Pierre-Frédéric Rouberties.

CentraleSupélec Exed organise par exemple le « Mastère Spécialisé Architecte des Systèmes d’Information ». Cette formation de 60 jours permet aux participants de maîtriser toutes les dimensions du métier. Elle offre également la possibilité de devenir architecte solution ou architecte d’entreprise.

Un titre reconnu à l'échelle nationale

À l’issue de la formation, les formés obtiennent le titre certifié « Architecte des systèmes d’information (MS) », reconnu par l’Etat et par France Compétences, et inscrit dans le Répertoire national des Certifications Professionnelles (RNCP) sous le numéro 35544. Ils peuvent ensuite exercer en tant que Consultant architecte SI, architecte SI, architecte systèmes, architecte cloud et réseau, architecte expert réseau, architecte logiciel, ou encore urbaniste SI.

CentraleSupélec Exed organise également des formations modulaires de 10 à 15 jours, comme l’« Executive Certificat Architecte Cloud et DevOps », et l’« Executive Certificate Architecture d’Entreprise ». Ces formations permettent d’obtenir 1 des 4 blocs de la certification professionnelle « Architecte des systèmes d’information (MS) »

Certifiées Qualopi, toutes les formations de CentraleSupélec Exed sont finançables grâce au Compte Personnel de formation (CPF).

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Milan Guillou

Milan Guillou

Journaliste chez Nativiz (En savoir plus)
Milan est rédacteur de contenus au sein de l’agence de rédaction web Nativiz à Bordeaux. Il publie notamment sur les thématiques autour de la formation professionnelle. À l’issue de son cursus universitaire en psychologie et en Information et communication, Milan s’est tourné vers le journalisme. Il y a fait ses armes dans la PQR avant de rejoindre l’agence Nativiz. Milan est un passionné de sport très rigoureux qui a pratiqué le judo pendant près de 10 ans. Il suit avec assiduité l’actualité sociale, économique et politique en France et à l’international. (Réduire)

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Milan est rédacteur de contenus au sein de l’agence de rédaction web Nativiz à Bordeaux. Il publie notamment sur les thématiques autour de la formation professionnelle. À l’issue de son cursus universitaire en psychologie et en Information et communication, Milan s’est tourné vers le journalisme. Il y a fait ses armes dans la PQR avant de rejoindre l’agence Nativiz. Milan est un passionné de sport très rigoureux qui a pratiqué le judo pendant près de 10 ans. Il suit avec assiduité l’actualité sociale, économique et politique en France et à l’international.

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