Neurosciences : quel apport à la formation et aux apprenants ?

Les neurosciences avancent et nous en apprennent toujours plus sur le fonctionnement du cerveau...et du processus d'apprentissage !

Neurosciences : quel apport à la formation et aux apprenants ?

Une approche scientifique pour aider à l’ingénierie et à l’animation de formation : les neurosciences permettent de mieux apprendre, grâce à une meilleure compréhension des processus d’attention et de mémorisation.

« On sait de mieux en mieux comment fonctionne notre cerveau, et ce qui se passe lorsqu’on apprend. Cette meilleure connaissance vient en aide au monde de la formation et nous invite à revoir certaines méthodes pédagogiques, ou au contraire à confirmer leur efficacité. » Voilà comment Anne Ambrosini, directrice pédagogie et développement de Docendi, résume l’apport des neurosciences à la formation. Il s’agit de donner des clés et outils pour apprendre à apprendre. « On devient ainsi un meilleur apprenant, pas seulement sur un stage en particulier, mais pour toute sa carrière. »

Attention : nourrir les besoins

L’un des premiers éléments impactés est l’attention, avec « un double défi : comment capter et conserver l’attention des participants que ce soit en face-à-face, à distance, ou même asynchrone dans le cas d’une vidéo, et comment préserver soi-même son attention en tant que formateur. » Il existe plusieurs techniques actives, comme la respiration qui peut être relaxante ou dynamisante selon le besoin, ou le mouvement. Il est bon pour le cerveau de  se lever toutes les heures même si ce n’est que pour quelques minutes. Sans oublier de « nourrir les besoins physiologiques en proposant des fruits secs, de l’eau, en aérant la pièce… Tout un tas d’éléments contribuent à relever le niveau d’attention. »

Motivation : miser sur les émotions positives

Côté motivation, les neurosciences ont prouvé l’importance des émotions dans le processus, en particulier des émotions positives. « Faire rire grâce à une courte vidéo humoristique notamment peut aider. Les émotions négatives en revanche risquent d’être bloquantes. La première chose à éliminer est la peur du regard de l’autre. » Un bon formateur est un formateur qui crée un espace où les formés se sentent à l’aise et osent poser des questions, se tromper et échanger.

Mémorisation : des techniques simples mais efficaces

De son côté, la mémoire se divise entre celle à court terme et celle à long terme. La première ne permet d’emmagasiner qu’un nombre limité de notions, quatre au grand maximum, d’où l’intérêt de choisir des formations dont les contenus sont simplifiés, allégés et structurés pour un apprentissage distribué. La seconde joue sur les espacements croissants. « Il faut répéter fréquemment au début puis espacer au fur et à mesure. Si vous vous formez aujourd’hui, révisez le soir même afin de voir ce que vous avez retenu à J0, puis le lendemain. Ensuite, à J+3, J+5, J+7 et J+14 : pas besoin de répéter tous les jours, mais juste assez pour lutter contre la courbe de l’oubli. » Parmi les autres techniques efficientes : partir d’une page blanche et noter ce dont l’on se souvient au lieu de se contenter de relire ses notes, et se raconter des histoires pour retenir des notions ou listes.

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