« Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyens conscients et engagés puisse changer le monde, en réalité, ça s’est toujours passé comme ça » Margaret Mead.
Les communautés primitives comme point de départ
En tant qu'anthropologue, Margaret Mead a pu observer comment les communautés primitives rendaient acteurs et co-responsables les individus de la communauté.
Depuis plusieurs années, les peuples premiers, par leurs visions du monde, leurs modalités de gouvernance, inspirent les recherches et les pratiques d’intelligence collective, notamment celles de Marine Simon [1], journaliste, art thérapeute, formatrice en management et coach.
L’intelligence collective est un principe créateur des organisations sociales, qu’elle soit en entreprise ou collectivité, association sportive ou autre. Elle se manifeste lorsque tous les individus d’un groupe, d’une équipe convergent vers un but commun et collaborent afin de se rapprocher de ce but. Elle reflète la capacité des membres d’un groupe à produire une performance supérieure à la simple addition de leurs performances individuelles[2].
La structure pyramidale reste, aujourd’hui, la forme la plus prégnante de nos organisations sociales humaines. Face à un monde VICA (Volatile, Incertain, Complexe, Ambigu), sa structure figée, peu réactive dans un environnement qui sollicite une flexibilité et une adaptabilité permanentes dans la production et la gouvernance, éprouve ses limites.
Replacer l'individu au cœur du projet en s'inspirant de principes ancestraux
CHP Formation, cabinet spécialisé en management participatif, a pris le parti pris fort d’une méthodologie d’intelligence collective et de neuromanagement inspirés des principes de sagesse et de fonctionnement des peuples premiers. Le cabinet replace l’humain et le vivant au centre de l’organisation.
CHP Formation propose à ses clients d’assouplir l’architecture pyramidale par un fonctionnement en mode projet. Le mode projet, par une proximité sensorielle, spatiale et des interactions croisées, à l’instar des communautés des peuples premiers, est plus adaptable, plus flexible, plus créatif pour trouver des solutions efficaces rapidement. Les pratiques de neuromanagement et d’intelligence collective rendent l’individu co-porteur et co-responsable du projet, pour plus d’engagement.
Le sentiment d’appartenance, de responsabilité, de participer à l’édification de quelque chose de plus grand que soi, qui a du sens, sont les leviers cérébraux de la motivation qui poussent naturellement l’individu à continuer.
Trouver une synergie d'équipe avant de se concentrer sur la production
Pour que l’équipe soit efficiente, Sophie Rodriguez, Dirigeante CHP Formation, Psychologue et facilitatrice en intelligence collective, conseille de prendre soin du groupe, de sa ‘’membrane’’ et de son ‘’cœur’’ avant de se concentrer sur la production.
Cela passe par la construction d’un cadre de confiance fort, d’une résonance et d’une synergie entre les membres. Ces trois éléments sont fondateurs de la sécurité d’une équipe qui saura faire face aux obstacles.
Les pratiques d’intelligence collective permettent à l’équipe de coconstruire elle-même ses règles de communication et de fonctionnement. La co-construction favorise la co-responsabilité du fonctionnement, non seulement chacun se sent écouté, mais la décision prise est validée par l’ensemble des membres.
À l’instar des peuples premiers, CHP Formation, dans ses prestations, engage les organisations vers des principes de fonctionnement collectif, de règles de vivre ensemble, de gestion des émotions, de repenser et redonner sa place à l’imaginaire et à la pensée créatrice. Il s’agit d’axes forts pour un travail en mode projet efficient.
Dans son livre, ‘’Ce que les peuples racines ont à nous dire’’ - Frederika Van Ingen restitue cette vision des sociétés ancestrales où la santé est synonyme d’équilibre, un équilibre dans lequel l’être humain et l’univers entrent en relation.
Elle nous rappelle la métaphore de l’homme gardien de l’équilibre du monde dont il fait partie, le principe de co-responsabilité du cadre et de prendre soin des uns et des autres ; où chacun a sa place, au service du vivant[3].
S’inspirer des peuples premiers, c’est comprendre une collaboration en mode projet qui remet l’humain au centre des organisations où chacun fait sa part avec engagement.
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[1] “Tout Tourne Rond Sur Cette Terre Nous Sommes Les Seuls à L'ignorer.” , Marine Simon, Les Éditions Yves Michel, 09 Mar. 2021
[2] "L’intelligence collective", Jérôme BOURBOUSSON, L'activité collective (pp.31-51), Oct. 2015
[3]“Tout Tourne Rond Sur Cette Terre Nous Sommes Les Seuls à L'ignorer.” , Marine Simon, Les Éditions Yves Michel, 09 Mar. 2021