A partir d’une certaine taille, la plupart des entreprises sont confrontées au problème de la gestion des ressources humaines à l’international. Un véritable casse-tête logistique, légal, financier et fiscal pour lequel certaines formations peuvent heureusement aider.
Les RH internationales regroupent de nombreuses compétences : formalités d’immigration, gestion du statut et du contrat à l’international, gestion de la paie avec la définition d’un package d’expatriation, aspects sociaux avec la couverture sociale et la retraite, questions fiscales… Le tout étant très différent selon les cas et les pays. Cela explique que les professionnels des ressources humaines confrontés à ces problématiques se forment souvent sur le tas : ils ne peuvent pas savoir exactement à quelle situation ils auront affaire avant d’y faire face.
Quelques grandes règles
Reste qu’il est possible de se professionnaliser ou d’étudier les aspects globaux de l’internationalisation grâce à des formations abordant les thèmes qu’il est indispensable de maîtriser. Quelques grandes règles sont en effet applicables dans tous les cas, telle que celle des « 183 jours », précisant que pour être considéré comme un non-résident fiscal français et donc ne plus payer d’impôts, il faut résider moins de 183 jours en France (et ne pas y avoir son lieu de résidence principale, ne pas y exercer son activité professionnelle et ne pas y avoir ses intérêts économiques).
Expatriés, impatriés, TCN : trois cas particuliers
Il n’y a pas que la gestion des salariés français exerçant leur métier à l’étranger à considérer. Il faut aussi penser aux impatriés, les travailleurs étrangers qu’une entreprise française souhaite faire venir en France, pour qui il faut obtenir un certificat de travail en justifiant auprès de la préfecture l’embauche d’un étranger pour ce poste. Sans oublier le cas plus particulier encore des TCN, Third Country Nationals, ces salariés étrangers embauchés en France pour aller travailler dans une filiale dans un pays qui n’est ni leur pays d’origine, ni celui de leur employeur.
Un public ciblé et fidèle
Hervé Rioche, responsable marketing-communication chez GERESO : « Le 
nombre d’entreprises réellement concernées par les thématiques RH à l’international est assez limité. Il s’agit principalement de grands groupes appartenant au CAC 40 et de quelques grandes entreprises ayant des filiales ou des activités à l’étranger. Nous leur proposons des formations de haut niveau, animées par des professionnels ayant des expertises très pointues. Pour la formation « Gestion des expatriés » par exemple, nous faisons appel à trois consultantes qui animent chacune une journée de formation sur leur expertise : droit du travail, protection sociale, fiscalité.
Nous parvenons à fidéliser nos clients grâce à des formations de perfectionnement et d’actualisation, pour tenir compte par exemple des évolutions réglementaires. C’est le cas notamment des lois sur l’immigration, qui sont revues très régulièrement. Nous proposons environ 30 formations sur la mobilité internationale ainsi qu’un Certificat professionnel exclusif « Chargé(e) de mobilité internationale ».
Au-delà du contenu assez technique de nos formations, un de leurs intérêts est de permettre l’échange de bonnes pratiques entre professionnels de la mobilité internationale. C’est un milieu assez fermé, et les participants recherchent le partage : comment font les autres pour activer le dossier administratif d’un salarié étranger auprès d’une préfecture par exemple. C’est un aspect qu’ils ne peuvent pas trouver en faisant appel à un cabinet d’avocats ! Nos stagiaires cherchent aussi à obtenir des réponses sur des cas très particuliers, un nouveau pays d’expatriation avec sa réglementation sociale et fiscale spécifique… Ils viennent en formation avec leur lot de questions et nos consultants prennent le temps d’y répondre. »